 |  ALÉMONT |  Eglise Saint-Hubert d'Alémont (XVIe s.)
Construit en 1518, cet édifice en croix latine fut remanié en 1846. Nef à plafond bas, chœur et transept voûtés de style gothique.
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|  Saint Hubert, Evêque | Saint Hubert naît vers 665 en pays Franc et meurt le 30 mai 727 à Tervueren en Belgique actuelle. Il est parent de Pépin de Herstal Maire du Palais d'Austrasie et de Neustrie. D'abord fonctionnaire il devient le successeur de Saint Lambert Evêque de Maastricht dont il est le disciple, après l'assassinat du saint martyr à Liège en 705. Hubert poursuit avec zèle l'activité pastorale de son prédécesseur et évangélise les Ardennes où il consacre plusieurs églises et combat un paganisme encore vivace en Belgique orientale où l'on adorait idoles et sculptures païennes. En 718 le fait le plus marquant de l'épiscopat de saint Hubert est la translation des reliques de Saint Lambert, de Maastricht où il avait été enterré à Liège. De nombreux miracles se produisaient sur les lieux de l'assassinat de saint Lambert à Liège d'où la demande des croyants faite à Saint Hubert d'y édifier une chapelle. Plus tard une cathédrale est construite (détruite en 1792) mais on a retrouvé à notre époque les restes d'une église primitive. Saint Hubert n'était pas chasseur mais avait l'habitude de pêcher sur la Meuse à Givet, Nivelles et autres lieux. Voulant enfoncer un pieu dans la vase, il se donne malencontreusement un coup de maillet sur la main et souffre beaucoup de ses doigts écrasés. La blessure s'aggrave et il meurt six jours après à Tervueren le 30 mai 727 après avoir récité le Credo. On transporte son corps à Liège dans l'église Saint Pierre qu'il avait fondée. En 743 a lieu une première élévation de ses reliques par Carloman qui dote richement la basilique Saint Pierre. En 825, l'Evêque Walcaud 811-821 décide de transférer les reliques d'Hubert à Andage en Ardennes qui devient Saint-Hubert. A cette occasion, il demande à Jonas d'Orléans d'écrire une nouvelle vie de Saint Hubert où la légende s'en empare pour faire d'Hubert le patron des chasseurs reprenant les thèmes de la vie de Saint Eustache. Saint Hubert est un païen qui s'adonne joyeusement à la chasse. Un jour, il voit apparaître une croix entre les bois d'un cerf. Il se convertit, distribue ses biens et se transforme en ermite. Une vision lui dit d'aller à Rome auprès du Pape Servius. Une clé reliquaire est conservée en l'église Sainte-Croix de Liège que Saint Pierre aurait remise à Saint Hubert pour être le successeur le Saint Lambert à Maastricht. Au bénéfice de Saint Hubert la guérison de la rage, nourrie par une tradition selon laquelle, un ange ou la vierge Marie elle-même, aurait remis à Saint Hubert une étole blanche au moment où il devient Evêque de Liège. Cette étole aurait vertu de sauver quiconque aurait été mordu par des animaux enragés. On enterra son étole avec lui en 727 mais en 743 on retira l'étole de la châsse et les guérisons des malades atteints de la rage commencèrent à se multiplier. Selon un rituel attesté depuis le IXème siècle et encore en vigueur au XIXème on dénombre 4700 guérisons entre le 1er janvier 1845 et le 12 octobre 1860. Saint Hubert est le patron des chasseurs et forestiers et par extension des bouchers, pelletiers, et fondeurs de cloches et sonnettes. C'est le Saint Patron de l'Eglise d'Alémont et de Silly-en-Saulnois. Dans l'Eglise de Sillegny, on peut voir l'illustration de la légende de Saint Hubert sur le côté droit de la Nef.
D'après le dictionnaire des Saint CNRS édition. |
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 CHÉRISEY |  | Saint Barthélemy (Chérisey)
L'église actuelle de Chérisey a été reconstruite durant les années 1865 et 1866 par Charles-Auguste, marquis de Chérisey, en partie sur l'ancienne église et en partie sur l'ancien cimetière et fut consacrée le 24 juillet 1866 par Monseigneur Dupont des Loges. Elle est très connue pour ses statues, notamment la PIETA, statue calcaire datant du XVème siècle, début du XVIème siècle, qui aurait été retrouvée sous terre aux abords du château lors de l'édification de l'église actuelle.
source : Délégation Lorraine de la Fondation du Patrimoine |
|  Saint Barthélemy apôtre et martyr Ier siècle après JC |  Le nom de Barthélemy signifie en Araméen : « Fils de Tholmaï ou Tolmay.». On trouve aussi Bartholomé. On ne sait rien de sa vie personnelle avant d'être « appelé » par Jésus de Nazareth sinon qu'il est proche de Philippe de Bethsaïde. Dans les Trois Evangiles Synoptiques Mathieu (10, 2-3) ; Marc (3, 16-19) et Luc (6, 16-13) et dans les actes des Apôtres (1,13) il est cité comme faisant partie des douze qui peuvent témoigner de la vie et de la résurrection de Christ. A partir de la Pentecôte il de vient évangélisateur en terre païenne dominée par Rome. Dans l'évangile de Jean (1,45) on voit Philippe de Bethsaïde conduire à Jésus un certain Nathanaël, réticent d'abord et convaincu ensuite qui déclare : « C'est toi, le fils de Dieu. Le roi d'Israël ». Nathanaël figure dans l'évangile de Jean dans la liste des Apôtres (21,2) c'est pourquoi, à partir du IXème siècle on a identifié Barthélemy comme étant ce Nathanaël originaire de Cana. (Thèse aujourd'hui contestée par l'exégèse actuelle mais maintenue dans les traditions des Eglises Orientales.) D'après les auteurs anciens et des récits apocryphes, Barthélemy aurait évangélisé la Lycaonie et la Phrygie, le Pays du Pont-Euxin et du Bosphore et même les Indes en collaboration avec Thomas, où il aurait apporté l'Evangile araméen de Saint Matthieu. Il aurait même poussé aux confins de l'Ethiopie. Des légendes plus récentes envoient notre Saint en Mésopotamie, en Perse et en Arménie. Au delà des récits légendaires, les Chrétiens sont persuadés qu'il est à l'origine, avec Thomas et Jude Thaddée, de la prédication en Arménie. Précisément, Barthélemy devait évangéliser Albanopolis (Albane) où il aurait été mis à mort. Selon le Bréviaire des Apôtres, il est écorché vif et décapité par ordre du Roi Astrage. D'autres traditions en font un crucifié selon Sainte Dorothée, écorché vif selon Saint Théodore. Saint Barthélemy est fêté le 24 Août en Occident et le 25 Août en Orient date du transfert de ses reliques sur l'île de Lipari. L'anniversaire de son martyre est célébré le 11 Juin dans le calendrier Oriental. Il est le patron des bouchers, tanneurs et relieurs. A Chérisey, dont il est le Saint patron, existe une statue classique avec le couteau et le livre pour évoquer sa foi. Les artistes ont représenté Barthélemy avec différents attributs : soit avec la dépouille de sa propre peau, soit avec, en mains, le couteau qui servit à son supplice. On lui prête encore un livre, symbole de son ministère évangélique. Michael-Ange le peint dans la fresque du jugement dernier de la chapelle Sixtine. Tiepolo montre le martyr de Barthélemy écorché par un bourreau qui tient un grand couteau. Une majestueuse statue de l'Apôtre peut être admirée dans la basilique de Saint Jean de Latran à Rome. L'autel principal de la basilique Saint Barthélemy en l'île sur l'île Tiberine à Rome préserve les reliques de l'apôtre. Barthélemy nous offre l'exemple d'un Chrétien missionnaire, homme d'action qui a tout quitté, soucieux de propager le message du Christ et courageux devant l'épreuve. Aurions-nous son courage et sa détermination ? |
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 GOIN | Saint Martin (Goin) |
 LOUVIGNY |  Église Saints-Côme-et-Damien 1751, détruite à 90% en 1944, par des bombardements. Cette église a été remplacée par une église plus moderne.
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|  Côme et Damien, Saints martyrs. |  Côme et Damien, nés à la fin du 3e siècle étaient frères. On les dit originaires d'Arabie mais ils vivaient en Syrie où ils firent leurs études de médecine. S'étant rendus fort habiles dans cet art, ils professaient aussi la foi dans le Christ et ils étaient animés de l'esprit de charité que leur foi inspirait. Ils exerçaient leur profession avec zèle et désintéressement. Les grecs les appelèrent : « Anargyres » ce qui veut dire qu'ils ne demandaient pas d'argent à leurs malades. Ils faisaient chaque jour de nouveaux convertis. Au début du 4ème siècle, lors de la persécution de Dioclétien,(245-313) on les arrêta par l'ordre de Lysias, gouverneur de CILICIE. Après leur avoir fait subir divers tourments, ils furent condamnés à être décapités et moururent à CYR près d'ALEP en Syrie où ils furent enterrés dans une église qui conserva leurs saintes reliques. On leur donna au 5ème siècle le titre de « soldats du Christ. » L'empereur chrétien JUSTINIEN (482-565) fit agrandir et fortifier l'Église de CYR et en construisit une autre à CONSTANTINOPLE dédiée aux deux Saints qui l'auraient guéri d'une grave maladie. Aujourd'hui une partie de leurs reliques est à ROME dans l'Église qui porte leurs noms. D'autres reliques sont à VENISE et autre partie en FRANCE, principalement partagées entre la collégiale de LUZARCHES (95) et la paroisse Saint Côme à PARIS. De nombreuses Églises leur sont dédiées aussi bien en Orient qu'en Occident. Côme et Damien sont les Saints titulaires de Louvigny , fêtés le 27 septembre. Ils sont les saints patrons des médecins, des chirurgiens et des sages-femmes. Sommes-nous charitables et bienfaisants même à l'égard de nos ennemis ou de nos contradicteurs comme ces deux frères pour devenir de véritables disciples de JÉSUS-CHRIST ? |
|  SAINT MARTIN |  Évêque de Tours et apôtre des Gaules Patron des paroisses de Sillegny de Marieulles et de Goin Martin est né en 317 à Sabarie, colonie romaine de Hongrie. Son père, qui est un tribun de l'armée romaine et a le commandement d'une légion, est nommé à Pavie (Italie). Depuis quelques années l'empereur Constantin a établi la liberté du culte religieux par l'Edit de Milan, signé en 313. Dès son enfance Martin désire recevoir le baptême, mais le contexte militaire et païen de sa famille ne le lui permet pas. Contraint à s'engager dans l'armée romaine dans laquelle il restera vingt ans, il continue néanmoins à nourrir son désir de conversion au christianisme. Il entre dans le corps d'élite de la Garde Impériale à cheval et est nommé officier à Amiens. Soldat de l'empereur, mais déjà apôtre non-violent du Christ, il sait faire de sa vie militaire un itinéraire exemplaire où il pratique une charité active et un esprit de pauvreté, qui sont depuis toujours symbolisés par le partage de son manteau avec un mendiant lors d'une patrouille de contrôle. Il est au service d'une vocation qui va le conduire au baptême. En 356 on le libère de ses obligations militaires et il rejoint Hilaire, évêque de Poitiers, mais bientôt il se trouve mêlé aux querelles liées à l'arianisme qui divisent les chrétiens, les Ariens niant la divinité du Christ. Hilaire est destitué, et Martin rejoint sa famille en Illyrie (Croatie). Condamné et chassé, il se réfugie dans une île de la Méditerranée où il vit en ermite pendant trois ans. En 360 les Ariens perdent leur influence et Hilaire retrouve l'évêché de Poitiers. Martin le rejoint alors et fonde Ligugé, le premier monastère de la Gaule. Sa renommée est telle qu'il est nommé, contre son gré, évêque de Tours par la population. Il accepte, mais il continue de mener une vie austère au second monastère qu'il a fondé à Marmoutier, près de Tours. De là, il rayonne avec ses disciples dans les campagnes, provoque la conversion des communautés paysannes et fait fermer les temples païens. Il meurt à Candes en 397 dans l'exercice de sa mission. Père du monachisme occidental, évangélisateur des campagnes, fondateur des paroisses, "l'apôtre des Gaules" eut sur la chrétienté naissante une influence décisive. Le récit de sa vie par l'historien Sulpice Sévère lui attribue d'innombrables miracles, en particulier des guérisons. Dans des circonstances exceptionnelles par leur nouveauté, Martin fut un innovateur qui a vécu de façon très radicale la pauvreté évangélique et l'abandon à la Providence. Fêté le 11 novembre, Saint Martin est le patron des moines d'Occident et des paroisses.
Actuellement, plus de 4000 églises lui sont dédiées, et 400 communes portent son nom.
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 ORNY |  Saint Denis (Orny) |
|  SAINT DENIS Évêque et martyr | Premier évêque de Paris, Saint Denis bénéficie d'un culte très ancien. On ne sait rien de précis sur sa naissance et sa formation sauf qu'il meurt décapité à Paris, sous le règne de l'empereur Dèce (249/251) en même temps que le prêtre Eleuthère et le diacre Rustique, tous les trois arrêtés à cause de leur foi, torturés et finalement condamnés à mort. Denis est un des Saints céphalophores, ce qui signifie que selon la légende dorée il porta sa tête après sa décollation. Alors que le sud de la Gaule a été converti par Saint-Crescent, disciple de Saint-Paul et que les églises de Marseille de Lyon et de Vienne existent déjà, en dépit des efforts de Saint-Irénée, primat des gaules et martyr en 202 sous l'empereur Sévère, le centre du pays et le bassin parisien sont restés profondément païens. C'est alors que, nous l'apprenons des actes de Saint-Saturnin, confirmé dans une vie de Sainte-Geneviève vers 520 et par Grégoire de Tours, le Saint-Siège envoie un peu avant 250, sept évêques pour évangéliser la Gaule à savoir : Saint-Gatien de Tours, Saint-Trophime d'Arles, Saint-Paul de Narbonne, Saint -Saturnin de Toulouse, Saint-Autre moine d'Auvergne, Saint-Martial de Limoges, et Saint-Denis de Paris. Le périple est difficile pour Denis et ses compagnons, traversant des régions idolâtres. Arrivés à Paris, resserrés dans l'île de la cité, ils font un grand nombre de conversions. Denis fait même édifier une église pour prier avec les néophytes et instaure un clergé. C'est à ce moment que les ministres des faux dieux se déchaînent contre eux et veulent les mettre à mort. Ils résistent courageusement aux persécuteurs et demandent à Dieu qu'il les assiste dans leurs tourments. Le corps des martyrs est inhumé dans une terre où les chrétiens bâtissent un lieu de culte et de pèlerinage. La tradition veut que Sainte-Geneviève édifie une chapelle agrandie par le roi Dagobert au début du 7e siècle ce qui deviendra au 12e grâce à Suger, la célèbre abbaye de Saint-Denis où les rois de France se sont fait inhumer. Saint-Denis est le patron de l'église de Paris et de Saint Denis de la Réunion, Saint patron de l'église d'Orny. 21 autres Saints portent le nom de Denis ainsi que 49 localités. Il est fêté le 9 octobre.
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 PAGNY lès GOIN | Saint Clément (Pagny-lès-Goin)
L'église Saint-Clément, datée du XIXème siècle, s'organise autour d'un chœur à oculus, dont les fondations remontent au XVème siècle. Elle abrite des fresques de A. Kraemer, représentant les 4 Evangélistes.
Ces fresques, du début du XXème siècle, ont été restaurées à la fin du XXème siècle par L. King. La flèche du clocher et les vitraux furent détruits en 1944 et reconstruits dans les années 1950. Grâce à la générosité des habitants et à une dotation de la fondation du patrimoine, les abat-sons qui menaçaient de tomber ont pu être restaurés. |
 PONTOY |  Saint Genest (Pontoy) |
 POURNOY la GRASSE | Eglise Sainte Barbe (XVIIe s.) Construit en 1756,église du type « grange » de part son plafond rectiligne, elle fut consacrée par l'Evêque de Metz Monseigneur Bentzer en 1905 suite à sa restauration. Autel du XIXe s.)
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|  Sainte Barbe , Vierge et Martyre |  Fêtée le 4 décembre.
La tradition légendaire fait vivre Ste Barbe ou Barbara au milieu du IIIº siècle en Bithynie (Asie Mineure) sous le règne de l'Empereur Maximien, époque où les Chrétiens sont encore persécutés. Devant l'obligation de se marier à un homme choisi par son père Dioscore, un riche païen d'origine phénicienne, Barbe refusa déclarant vouloir consacrer sa vie au christ. Pour la punir et la faire céder, on l'enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre Chrétien s'introduisit dans la tour et la baptisa. Barbe apprit à son père qu'elle était Chrétienne et qu'elle avait percé une 3ème fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la sainte Trinité. En fureur, son père mit le feu à la tour d'où Barbe put s'enfuir et se cacher. Trahie par un berger, elle fut traînée devant le gouverneur romain. Refusant d'abjurer sa foi, elle fut condamnée au supplice. D'abord torturée, on lui brûla certaines parties du corps ; elle refusa encore d'abjurer sa foi. Le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Il la décapita et fut aussitôt foudroyé par le ciel. Quand les chrétiens demandèrent le corps de la jeune martyre, ils demandèrent le corps de la « jeune femme barbare » qui devint Sainte Barbara. Vénérée depuis le 1er calendrier romain, Ste Barbe est la patronne de tous ceux qui doivent affronter le feu : artilleurs, artificiers, mineurs, sapeurs-pompiers, ingénieurs des mines, architectes, géologues, etc… Ste Barbe est souvent associée à trois autres saintes ayant fait vœu de chasteté : Ste Catherine, Ste Marguerite et Ste Geneviève. Depuis le Moyen-Age, son culte est très populaire et elle est largement représentée par les peintures, les sculptures et vitraux dans les églises et autres lieux. Un grand vitrail situé dans le Chœur de l'église St Nicolas de L'HÔPITAL (57) est dédié à Sainte Barbe, patronne des mineurs. Il date de 1872.
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 RESSAINCOURT |  Chapelle Notre Dame de Ressaincourt (XXe S.)
Chapelle néo-gothique reconstruite grâce au Révérend Père Vincent, enfant du village. Selon une légende, le buste de Saint Maclou guérissait les enfants atteints de convulsions. Vierge à l'enfant fin XVIIe s.
Cette chapelle détruite en 1915 fut reconstruite par Mr Eisenmann Entrepreneur, grâce aux libéralités du R.P.J.F VINCENT S.M. enfant de Ressaincourt, curé à Westerly, (Etats-Unis) d'Emma et Eléonore Moore et de R.A. Stapleton, ses paroissiens et dudit entrepreneur. La première pierre fut posée le 23.10.1920, la chapelle bénite le 25.3.1930. Le curé A. Veinand
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 SAINT JURE | Eglise Saint Georges (XIIIe s.) Renferme des peintures lacunaires du XVe s., mises à jour en 1993 et une armoirie eucharistique de la fin du XVe s. avec oculus taillé dans une seule
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|  SAINT GEORGES Martyr | Fêté le 23 avril Selon « La vie des saints », Alfred Mame et fils, Editeurs 1865, et le nouveau « t héo » Mame 2009, Georges naît en Cappadoce et, après la mort de son père, s'installe en Palestine avec sa mère, native de ce pays. Soldat, il s'élève rapidement aux premiers rangs de la milice, tout en étant acquis à la foi chrétienne. Quand l'empereur Dioclétien décide de persécuter les disciples du Christ, il quitte l'état militaire et se plaint au souverain de sa cruauté. Il est aussitôt arrêté, mis en prison et finalement décapité en 303, ayant refusé d'abjurer. Son culte, comme saint martyr, est immédiat, d'abord en Palestine, puis en Grèce, en Italie, en Sicile, dans la Gaule et en Angleterre. Saint Grégoire de Tours le dit très vénéré en France au Vème siècle ; Sainte Clotilde, épouse de Clovis, lui élève des autels et des églises ; elle aurait même fait venir les reliques du Saint à Paris, aujourd'hui à Saint Germain des Prés. Les croisades contribuent à étendre sa popularité, en particulier dans les armées françaises et anglaises. Il devient le saint patron des chevaliers. Le pape Benoît IV le fait patron de l'Angleterre, dont les rois porteront son nom. Il apparaît à Richard Cœur de Lion durant une bataille. La représentation légendaire de St Georges à cheval, un dragon sous les pieds, signifie symboliquement la victoire par la Foi sur le démon (ou le Mal) désigné dans l'Apocalypse sous le nom de « Dragon ». Il est considéré aussi comme le patron des cavaliers et des scouts. La Géorgie orthodoxe s'enorgueillit d'avoir pris son nom, ainsi que la Géorgie américaine. Dix -sept Saints et Bienheureux portent le nom de Georges, en particulier St Georges +670, évêque de Vienne en France et St Georges +870, évêque de Lodève. 79 localités en France portent le nom de Saint Georges. Sommes-nous prêts, comme lui, à mourir pour notre foi ? |
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 VERNY | Eglises Saint Michel ( XIXe s.) Edifice néo -roman comprenant une tour clocher, une nef à un vaisseau charpenté de quatre travées et un chevet à cinq pans.
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|  SAINT MICHEL ET LES ARCHANGES | Fêtés ensemble par l'Église le 29 septembre, jour anniversaire de la consécration de la basilique romaine Saint Michel, les archanges Michel, Gabriel et Raphaël nous sont connus par la Bible. Le livre sacré nous les présente comme des êtres célestes envoyés par Dieu sous des formes humaines pour délivrer de sa part certains messages ou accomplir certaines missions. Michel archange dont le nom en hébreu signifie: "qui est comme Dieu" apparaît dans le livre de Daniel (10, 17, 21) et (12,1) et plus encore dans l'apocalypse de saint Jean (12,7) comme le vainqueur du démon dans la bataille contre les anges en révolte. L'église fait de Saint Michel son protecteur ; et son culte est très ancien en Orient. En Occident, diverses apparitions contribuent à sa popularité. L'une à Grégoire le grand à Rome au 6° siècle qui établit l'oratoire du château Saint Ange, une autre au mont Gargano à un berger, au sud de l'Italie, sous le Pape Gélase (492-496) . En France l'archange Saint Michel serait apparu 3 fois à l'évêque d'Avranches, saint Aubert au début du 8° siècle et lui aurait ordonné de construire une basilique en l'honneur de son nom au mont tombe (Le « Mont Tombe » (Mons Tumba) a pu être appelé ainsi parce qu'il émergeait des sables « à la manière d'un tombeau ») devenu Mont Saint Michel. Saint Aubert s'exécuta et aurait construit un premier oratoire vers 709. Dès cette époque, le pèlerinage à saint Michel débuta pour ne jamais cesser jusqu'à aujourd'hui. Durant la guerre de cent ans, la citadelle imprenable du mont saint Michel échappa seule dans l'Ouest aux Anglais. Saint Michel saint patron de la France, apparut à Jeanne d'Arc à Domrémy pour la charger de délivrer le royaume (1425). Plusieurs centaines de localités en France portent le nom de l'archange. Saint Michel est le patron de l'église de Verny. On y trouve une statue en plâtre assez récente du saint terrassant le dragon. La popularité du Saint lui a valu de nombreux patronages. Les armées se mettent sous sa protection, en particulier les parachutistes. Comme il jette le démon dans les flammes, il devient le patron des métiers qui utilisent la chaleur du four: pâtissiers, gaufriers, etc… Il est aussi le "peseur d'âmes" donc tout métier en rapport avec la pesée ou une balance est sous sa protection. France, Espagne, Angleterre, Bavière l'ont choisi comme protecteur. |
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 VIGNY | Saint Germain (Vigny) L'église St Germain actuelle, a été construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle, sous Napoléon III. A la fin de la guerre de 14/18, l'église n'avait plus de cloches. Elles n'étaient pas parties à Rome mais elles avaient été fondues par les Allemands pour en faire des canons. En 1944, l'église a été très touchée par les bombardements. En décembre 1952, notre clocher qui se faisait une beauté est tombé. Ce vent puissant, le fit rencontrer la maison d'en face( maison qui n'existe plus.) Depuis le clocher, s'est relevé avec une charpente métallique. Il a connu d'autre tempête comme 1999. Heureusement, nous n' avons pu déplorer que des ardoises cassées. |
|  Saint Germain Evêque |  Né vers 378 à AUXERRE dans une famille noble et fortunée, Germain est élevé dans les meilleurs principes chrétiens et reçoit une instruction poussée de juriste en Gaule et à ROME. Au terme de ses études, ses qualités le font nommer haut fonctionnaire de l'Empire. L'époque de Germain est celle des Grandes Invasions, du début de l'effondrement de l'Empire Romain et des hérésies. Des 313, l'Empereur CONSTANTIN (288-337) avait donné aux Chrétiens la liberté de culte. IL convoque lui-même le Concile de NICEE (325) pour faire condamner l'hérésie d'ARIUS (1) et encourage CONSTANTINOPLE à devenir la rivale de ROME. Dans ce contexte agité, c'est par la vie exemplaire et entièrement vouée aux vertus chrétiennes que Germain s'illustre comme témoin du CHRIST et homme d'action contre les injustices et les hérésies, en accord avec le pouvoir politique qui partage sa foi. En 418, à la mort d'AMASSER (ou Amâtre) Evêque d'AUXERRE, Germain est élu évêque par le Clergé et la population. Il hésite à prendre cette charge et finit par s'y consacrer entièrement. Il change totalement de vie. Il distribue ses biens, vit comme un ascète, ouvre sa maison à tous, défend les fidèles contre les impôts excessifs et les protège des invasions barbares. Il fonde un monastère sur la rive droite de l'Yonne où ST PATRICK, prédicateur et premier évêque d'Irlande séjourna de longues années. L'évêque Germain délivre AUXERRE d'une épidémie de diphtérie, il guérit les possédés, retrouve miraculeusement l'argent du fisc et le rapporte au Gouverneur. Dans les petites choses comme dans les grandes, il manifeste et témoigne de sa foi. En 429, accompagné de ST LOUP de TROYES, il se rend en Grande-Bretagne, à la demande du PAPE CELESTIN 1er pour lutter contre l'hérésie de PELAGE (2). Il prêche, fait des miracles et convertit. Il y retourne en 445 accompagné de ST SEVERE de TREVES avec le même succès. En ARMORIQUE, envahie par les SAXONS et les PICTES, sans recours aux armes, il fait prierdes « ALLELUIA » et rétablit la paix ! En 447, son dernier voyage le même à RAVENNE auprès du jeune Empereur VALENTINIEN. Il libère des prisonniers, guérit des malades et ressuscite le fils d'un notable au nom du CHRIST. Il prédit sa mort prochaine et demande d'être ramené à AUXERRE. Décédé le 31 juillet 448, il est ramené en procession d'Italie à sa terre natale, son tombeau devient rapidement un lieu de pèlerinage. La vie et la mort de ST GERMAIN témoignent de sa grande foi de sa confiance absolue dans les paroles du Christ et de son obéissance totale. « En guise de trésors inépuisables, il portait le Christ dans son cœur » Plus de 120 communes en France portent le nom de St GERMAIN. ARIUS (256336) Prêtre d'ALEXANDRIE : sa doctrine nie la consubstantialité du Fils et du Père. PELAGE : (360-422) Moine : sa doctrine privilégier le libre arbitre au détriment de la Grâce. |
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